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❀ Première Partie ; Deuxième Partie
❀ Cette mini fanfiction raconte l'idylle entre Sirius Black et mon OC, Lysandra Lufkin.
❀ A part Lysandra Lufkin, tous les personnages cités sont issus de l'univers Harry Potter, créé par le génie de J.K Rowling.
❀ Les maraudeurs entament leur cinquième année à Poudlard et le béguin de Sirius pour la belle Lysandra Lufkin n'échappe pas aux yeux observateurs de James. Celui-ci pense qu'en rapprochant les deux tourtereaux, il obtiendrait l'attention de Lily.Une histoire d'amour singulière naît alors entre les deux jeunes sorciers. Sirius pensait tout savoir d'elle mais se rend très vite compte qu'il ne pouvait pas plus se tromper à son sujet.
❀ "J'ai toujours pensé que tu étais le soleil et que moi j'étais la tornade qui te balaierais. J'avais tort. Tu n'es pas lumineuse. Tu as une part d'ombre toi aussi, que tu dissimules derrière des sourires et ton altruisme. ", Sirius Black
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Les jours s'écoulèrent avec une telle vitesse que Sirius songea plusieurs fois que le temps se jouait de lui. Il n'avait pas adressé la parole à Remus et à James depuis le jour où ils avaient demandé à Lysandra d'être leur professeur particulier. Peter, en revanche, lui était resté loyal. Sirius aurait voulu se confier à lui, lui dire ce qu'il ressentait pour Lysandra mais il ne fut pas assez courageux.
Le vendredi suivant, il se rendit dans la cour du clocher en traînant des pieds. Bien sûr, il avait hâte de se retrouver en la compagnie de Lysandra mais il appréhendait aussi sa proximité.
Il voulait être le premier sur les lieux mais c'était sans compter sur la ponctualité de la jolie sorcière. Elle attendait sur un banc, un livre de sorts juché sur ses genoux. Sirius l'observa pendant un moment. Chaque détail de l'apparence de Lysandra fit l'objet de son attention. Elle avait coiffé ses cheveux différemment, dégageant son beau visage. Une lourde tresse, terminée par un joli nœud jaune et noir, les couleurs de sa maison, reposait sur son épaule. Elle avait délaissé sa robe de sorcier pour ne garder que sa jupe et son pull frappé du blason de Poufsouffle. Le temps s'étirait ; Sirius décida qu'il était temps de quitter sa cachette et, prenant une grande inspiration s'approcha d'elle. Il avait du mal à se déplacer normalement, comme si ses pieds refusaient de marcher droit. Quand elle le vit, un immense sourire se dessina sur ses lèvres et Sirius espéra qu'elle ne s'attardât pas sur sa démarche saccadée. Le cœur de Sirius flancha. Il sentit la sueur dégouliner le long de son dos.
- Salut ! s'exclama-t-elle en se levant. Je ne pensais pas que tu viendrais.
- Comment ça ?
Sirius eut un mauvais pressentiment. Il se rendit alors compte que tous ses amis manquaient à l'appel. Ce n'était rien d'étonnant de la part de James et Peter qui étaient systématiquement en retard. En revanche, Remus était connu pour sa ponctualité. Leur absence l'inquiétait.
- Les autres m'ont envoyée un hibou : apparemment ils ne pourront pas venir. Une histoire de devoirs à rendre.
Les saligauds, pensa férocement Sirius en serrant les poings.
- J'en ai déduit que tu abandonnerais à ton tour, tu n'avais pas l'air très ravi d'assister aux cours.
Elle baissa les yeux, l'ombre de ses cils balaya ses joues. Sirius eut aussitôt envie d'emprisonner son visage entre ses mains. Il se fit violence pour reculer.
- C'est en tous cas l'impression que j'ai eue dans la salle commune de Gryffondor l'autre jour...
Lysandra le regarda.
- Euh...J'étais juste un peu surpris, on n'en avait pas encore discuté.
Elle parut soulagée. Un silence gêné s'installa entre eux. Sirius se demanda s'il ne ferait pas mieux de s'en aller mais se surprit à dire :
- On s'y met ?
Lysandra obtempéra. Elle lui suggéra de commencer par le sortilège d'allégresse, ce qui leur permettrait de reprendre les bases en douceur tout en travaillant pour les BUSE. Elle confisqua sa baguette magique, l'obligeant à réciter la formule magique à voix haute et intelligible.
Sirius eut beaucoup de mal à se concentrer, elle se tenait si près de lui. Son parfum, un délicieux mélange de citron et de romarin flottait dans les coins de ses narines. Quand elle lui rendit sa baguette pour qu'il exerce sa posture, leurs doigts se frôlèrent. De jolies plaques roses se dessinèrent sur le haut des joues de Lysandra et elle se détourna pour les cacher. Il avait étudié ce sort en troisième année, soit deux ans auparavant mais les leçons du professeur Flitwick lui paraissaient si loin. A l'époque déjà, c'était le seul sortilège pour lequel il éprouvait des difficultés.
Il fallut quatre essais à Sirius pour obtenir un semblant d'allégresse sur la personne de Lysandra. Celle-ci parut quand même impressionnée, mais Sirius, lui, insista pour qu'ils continuassent.
- Je veux être sûr de le maîtriser.
Puis enfin, lorsque Lysandra eut fini de hurler de rire, Sirius estima qu'il était temps de passer à autre chose. Il souhaitait enchaîner avec le sortilège d'attraction. Ils reprirent le processus mais Sirius eut beaucoup plus de mal avec ce sortilège.
La lune venait de se montrer au-dessus d'eux quand Sirius demanda qu'ils s'arrêtent. Frustré, il s'affala sur le sol dallé, la tête entre les mains. Il ressentit l'envie oppressante de jeter sa baguette au loin.
- Non mais quel blaireau ! vociféra-t-il. Même pas capable de reproduire un simple sortilège d'attraction.
Lysandra s'agenouilla auprès de lui.
- Alors là, je ne te permets pas !
Sirius la regarda, elle avait la mine grave.
- Comment oses-tu insulter le symbole de ma maison ?
- Je-Je suis désolé, je ne voulais pas...
Les yeux de Lysandra se mouillèrent. Sirius crut qu'elle allait fondre en larmes mais l'inverse se produisit. Elle riait.
Sirius éprouva une drôle de sensation, là, quelque part au fond de son être. Il sentit sa gorge prendre feu. Lysandra reprit son calme et rangea sa baguette.
- Je dois dire que je suis agréablement surprise de voir la rapidité avec laquelle tu as su maîtriser le sortilège d'allégresse.
Elle sortit une boîte de biscuits de son sac, en proposa à Sirius qui oubliant de rester sur ses gardes accepta. Il croqua dans un cookie à la cannelle et poussa un soupir de ravissement.
- Et ta posture était parfaite, compléta Lysandra en le fixant du coin de l'œil. Visiblement, tu n'avais pas besoin de mon aide, juste d'un peu de concentration. Je pense que tu te mets beaucoup de pression. Pourtant tu es un brillant élève.
Sirius avala de travers et fut pris d'une violente quinte de toux.
- Tu trouves ?
Elle se mordit la lèvre inférieure comme si elle regrettait d'avoir dit ça.
- Je t'ai observé.
- Ah oui ?
- Ce n'est pas ce que tu crois, ajouta-t-elle, médusée. En cours, tu es très méthodique et sérieux dans ce que tu fais. Tu fais tout pour être dans les bonnes grâces des professeurs tout en gardant ce côté désinvolte. Comme si tu recherchais constamment l'approbation de tout le monde.
Elle s'arrêta soudain. Ils se regardèrent comme s'ils se voyaient pour la première fois.
- Ce n'est pas une mauvaise chose, je suppose.
Elle murmurait et Sirius eut l'impression qu'elle se parlait plus à elle-même qu'à lui. Il se rapprocha d'elle sur le banc, si bien que leurs épaules et leurs cuisses se touchaient, envoyant des décharges électrique le long de leurs peaux. La clarté de la lune faisait briller sa chevelure d'une manière sauvage et Sirius eut l'impression de regarder la crinière iridescente d'une licorne.
- Dis m'en plus sur moi, dit Sirius dans un souffle.
Son cœur s'accéléra dans sa poitrine. S'était-elle rendue compte de son jeu ? Avait-elle su percer à jour son vrai visage ?
- Dans la cour, en revanche, tu es une tout autre personne. Tu es ce Gryffondor sans peur que tout le monde admire. Tu es sûr de toi, tu lances des maléfices comme personne. Quand tu es avec eux, tes amis, le monde semble être à tes pieds. Tu serais prêt à tout pour eux. Tu es la meilleure version de toi-même...sans aucune pression.
Elle marqua une pause pour manger un biscuit.
- J'ai du mal à te cerner et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Lysandra se tourna vers lui dans un soupir.
- Enfin bref, tout ça pour dire que si tu as du mal avec tes sortilèges c'est peut-être parce que tu attends trop de toi même.
Sirius haussa les épaules. C'est vrai qu'il avait tendance à chercher à impressionner. Et c'était quand il prétendait vouloir être quelqu'un d'autre qu'il n'arrivait à rien. Il voulait montrer aux autres qu'il n'était pas comme le reste de sa famille, mais il voulait aussi que sa mère le remarque. Il voulait devenir légendaire, être connu au sein de l'école comme le rebelle de la famille Black. Mais il voulait aussi que sa mère l'aime et qu'elle soit fière de lui. Il voulait répondre aux attentes de chacun. Il voulait être le héros de Peter. Le préféré de sa mère. Le frère modèle de Regulus. Le cœur de lion de James et l'ami compréhensif de Remus.
Et ce soir, s'il n'arrivait pas à se concentrer c'était parce qu'il voulait désespérément impressionner Lysandra Lufkin. Celle-ci le fixait toujours de ses grands yeux dorés. Peut-être s'attendait-elle à ce qu'il lui dise tout ça mais il préféra s'abstenir. Après tout, il ne l'avait même pas encore dit à James.
- Tu as raison, je me surmène un peu trop. Laisse-moi un peu de temps et ça viendra tout seul.
Lysandra eut un sourire poli. Sa réponse l'avait déçue, nota Sirius. Elle se pencha pour ranger ses affaires dans son sac. Sirius décida que c'était le bon moment pour s'éclipser.
Il se dirigeait déjà vers le hall quand Lysandra le rattrapa par le poignet.
- Écoute je sais que ce n'est pas le moment pour toi mais...
Elle parut hésiter. Sirius attendit fébrilement. Il se demanda ce qui pouvait bien la mettre dans un tel état et puis, il comprit. Allait-elle vraiment faire ça ? Là maintenant, dans la cour ?
- Je me suis dit que peut-être...
Elle entortilla une mèche de cheveux autour de son petit doigt, prit une longue inspiration et dit précipitamment :
- Est-ce que ça te dirait d'aller boire une bièraubeurre à la prochaine sortie à Pré-au-Lard ?
Sirius en resta bouche bée. Elle l'avait fait, elle l'avait invité à sortir. L'idée sonna délicieuse à ses oreilles mais les pensées qu'il avait nourries envers Lysandra pendant ses nuits d'insomnie, l'empêchèrent de se réjouir. Il ne savait rien d'elle mais il se connaissait lui-même assez bien pour savoir qu'il n'était pas la bonne personne pour Lysandra.
- Toi et moi ? Seuls ?
Lysandra grimaça et Sirius regretta la brusquerie de sa question.
- Seulement si tu en as envie. Ou on peut inviter les autres.
- Ah !
- Ah ? répéta Lysandra, incrédule.
Lysandra fronça les sourcils. Sirius dû puiser dans les dernières gouttes de courage qui lui restait dans ses tripes.
- Ça aurait été avec plaisir mais j'ai déjà rendez-vous avec... quelqu'un d'autre.
Il regretta aussitôt. La lèvre inférieure de Lysandra trembla. Son beau visage pâlit. Elle baissa les yeux vers ses chaussures et Sirius crut voir une larme glisser jusqu'à terre.
- Je suis désolé.
- Aucun problème, parvint-elle à murmurer avant que sa voix ne se brise. On se verra la semaine prochaine pour travailler la métamorphose !
Elle tendit sa boîte de biscuits à Sirius qui regarda l'objet comme si un serpent allait s'en échapper à tout moment. Il agita ses mains devant lui pour refuser, se sentant trop coupable pour lui prendre ses pâtisseries alors qu'il venait de l'envoyer balader. Lysandra insista, sa mère lui en avait envoyé une douzaine de boîtes.
- J'ai eu l'impression que tu les appréciais, ajouta-t-elle en fourrant la boite dans les mains de Sirius. Tu pourras les partager avec les autres.
Sur ce, elle s'en alla. A cet instant, Sirius aurait voulu maîtriser le sortilège d'attraction pour la ramener vers lui, la rassurer et lui dire tout ce qu'il avait sur le cœur mais il la laissa partir, impuissant.
Sur le chemin vers la Tour de Gryffondor, il ne cessa de se répéter que c'était pour le mieux. James, Remus et Peter l'attendaient sur le palier du septième étage. Sirius, qui avait oublié qu'il était fâché contre eux leur adressa un pauvre sourire. Peter fut le premier à parler.
- On est vraiment désolé Sirius. Avec Remus, on s'est rappelé qu'on devait aider James à écrire son devoir de Potions.
- Ce n'est rien.
Ils s'engouffrèrent tous les quatre dans le trou derrière le portrait de la Grosse Dame.
- Tu n'es pas fâché ?
- Non, pourquoi le serais-je ?
James émit un rire victorieux en donnant un coup de coude dans les côtes de Remus.
- Ça veut dire que ça s'est bien passé avec Lufkin...
Sirius s'allongea sur le canapé jonché de boites vides de chocogrenouilles. Il serrait toujours la boite de biscuits contre lui.
- Comme sur un balai. Hé Remus, t'es préfet non ? Comment tu peux laisser les élèves mettre un tel bazar dans la salle commune ?
Remus poussa un soupir et esquissa un vague mouvement de tête vers Peter et James.
- Tu sais très bien que ce n'est pas mon insigne qui va les empêcher de n'en faire qu'à leurs têtes.
Il fit disparaître les déchets d'un coup de baguette magique. James vint s'asseoir sur les genoux de Sirius.
- Alors ? roucoula-t-il en croisant ses doigts derrière la tête de Sirius.
Celui-ci se dégagea aussitôt de son étreinte.
- Alors quoi ?
- Toi et Lysandra ?
- Eh bien, elle m'a enseigné un ou deux sortilèges. Vous aviez raison à propos des cours, j'en avais réellement besoin. J'ai eu beaucoup de mal à me concentrer.
- Tu m'étonnes, railla Peter en rougissant.
Sirius fronça les sourcils en entendant sa remarque.
- Vous vous êtes embrassés ?
- En fait, j'y ai pensé mais...Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ?
Les joues de Sirius prirent feu sous les yeux de ses camarades. Il avait répondu sans réfléchir, révélant ainsi les pensées sauvages qu'il entretenait à l'égard de la poufsouffle.
- Calme toi boute-en-train, on sait que t'as le béguin pour elle.
James, hilare quitta son siège pour se mettre au coin du feu. Sirius vit le reflet des flammes danser dans ses lunettes.
- Je t'ai vu baver sur elle au dernier cours de Botanique.
Sirius s'offusqua. Il s'avança vers son ami pour le saisir par le col de sa chemise. Remus tenta de s'interposer mais Sirius le repoussa. Ses yeux gris étaient assombris par un voile noir. Il était furieux. James ne se souvenait pas l'avoir déjà vu dans cet état. L'espace d'un instant, il songea à s'excuser mais son arrogance le rattrapa et il se dégagea de la poigne de Sirius avec un rire moqueur.
- Vous m'avez tendu un piège, bande de manticores enragées !
- Je n'y suis pour rien là-dedans, rectifia Peter en se cachant derrière Remus.
Ce dernier roula des yeux. Les flammes de la cheminée projetaient une ombre menaçante sur sa figure striée de marques.
- On t'as juste donné un coup de main, puisque tu avais peur de lui parler.
- Je n'avais pas peur de lui parler.
Une ébauche de sourire se dessina sur les coins des lèvres de James alors qu'il passait la main dans ses cheveux pour les ébouriffer.
- Pourtant, j'ai l'impression que si on t'avait laissé faire, t'y serais encore à la fin de notre scolarité.
Sirius s'emporta. Il poussa un soupir excédé en jetant ses bras en l'air.
- Comme toujours, tu n'arrives pas à voir plus loin que le bout de ton nez James.
Il darda James d'un regard méprisant avant de s'éloigner vers les dortoirs. Il détesta ses amis pour l'avoir mis dans une telle situation. Il avait blessé Lysandra parce qu'il n'avait pas été assez courageux pour lui avouer ses sentiments mais il estimait que c'était la faute de James. Jusque maintenant, Sirius avait toujours fait en sorte de ne pas se retrouver seul avec elle car en réalité, il n'était pas dupe, il savait l'effet qu'il avait sur elle ; il savait que tôt ou tard, elle finirait par l'inviter à sortir.
Sirius n'était pas étranger aux regards féminins. Il entendait les filles glousser quand il déambulait dans les couloirs. Il voyait leurs joues rouges de fièvre quand il leur parlait. Il entendait leurs murmures excités dans la cour. Dès son plus jeune âge, on lui avait prédit une grande popularité chez la gent féminine. On lui disait qu'il avait un charme ravageur couplé au charisme naturel des Black. Il en avait abusé auprès de ses professeures et de la gentille serveuse des Trois Balais, lui permettant d'échapper aux heures de retenue et lui obtenant des pintes gratuites de bièraubeurre.
Il jouait également de sa beauté auprès de ses camarades de classe, profitant aux sales tours de James et les autres. Pourtant, il n'avait jamais exercé son charme sur Lysandra. Elle l'intimidait depuis qu'il l'avait remarquée pendant la cérémonie des répartitions. Il l'avait trouvée particulièrement jolie mais s'était désintéressée d'elle quand il apprit qu'elle rejoindrait une autre maison que la sienne. Le fait qu'elle soit répartie chez Poufsouffle indiquait à Sirius les qualités qu'elle devait posséder et il en conclut que leurs personnalités différaient. Son calme et son sérieux rebutaient Sirius dont le tempérament brutal égalait son esprit farceur.
Il ne l'oublia pas pour autant. Elle était partout où son regard se posait : au détour des couloirs, sur le palier du septième étage à attendre Lily Evans, à l'ombre des arbres près du lac, devant la vitrine de la boutique de farces et attrapes, dans les allées du Poudlard Express, dans les tribunes du stade de Quidditch. Chaque jour, Sirius remarquait quelque chose de nouveau, un nouveau quelque chose qu'il finissait toujours par ajouter à la liste des choses qu'il aimait chez elle ; comme sa façon de tirer sur le lobe de son oreille quand elle répondait à une question en cours. Il se pâmait devant son sourire éclatant et la lumière qui dansait au fond de ses yeux quand elle était en compagnie de ses amies. Il aimait l'observer lire dans la cour et la façon dont son front se plissait quand elle découvrait un mot qu'elle ne connaissait pas. Il aimait la regarder faire semblant de perdre aux échecs face à Mary Macdonald juste pour donner à celle-ci la confiance en soi qui lui faisait défaut. Il admirait secrètement sa patience et sa générosité. Il enviait la facilité avec laquelle elle attirait les gens vers elle, une attraction qui n'avait rien à voir avec le désir. On aurait plutôt dit le soleil ; les autres élèves n'étaient que les planètes qui gravitaient autour.
C'était également une sorcière brillante et le professeur Dumbledore lui-même l'avait reconnu plus d'une fois. Lysandra restait modeste malgré tout, rougissant chaque fois qu'on la complimentait sur ses aptitudes. Ses camarades de classe comptaient beaucoup sur elle et Sirius ne fut pas vraiment surpris quand elle fut nommée préfète. Il l'avait d'ailleurs félicitée un jour en la trouvant dans la salle commune des Gryffondor. Elle l'avait remercié en souriant.
Sirius sentit son corps s'embraser à ce souvenir. Il s'était couché dans son lit et écoutait le vent hurler contre les fenêtres du dortoir. Il avait défait sa cravate et ouvert sa chemise, l'impression qu'il étouffait sous ses couches de vêtements. Il cligna des yeux pour chasser les larmes qui brouillaient sa vue et s'endormit, le ventre vide et la tête pleine de Lysandra.
Same same 💞
no words can describe how much i love Alexandre Desplat
So cute
staring
pairing. george weasley x gn!reader
summary. when hermione catches y/n staring at george from across the room, she teases them for it
pronouns used. they/them
warning/s. none! | word count. 421 |
nav.
*ೃ༄
The sweater that Y/N was wearing engulfed their entire torso, the the close stitching keeping them warm. It was almost time for Christmas break, and everyone was joyous. There were smiles on almost everyone’s faces, laughter filling the common room. Conversations were taking place everywhere, yet Y/N wasn’t participating in a single one. They were distracted by a certain someone from across the room.
George was sat with his brother, Fred, along with Angelina and Lee, who were all giggling with each other. Y/N only picked up on George’s giggles, tuning in on them as they smiled to themself. His laughter alone made their heart skip a beat. Their eyes danced along the lines beside his eyes that only formed when he smiled, before dropping to look at his crinkled nose. The tip of it was red, a natural blush on his face that sometimes got just as red as his hair.
Y/N couldn’t take their eyes off of him.
Everything from his dimples to his freckles entranced them, drawing them in more and more with each second passing. They didn’t know how long they had been staring at the young boy, but it was certainly long enough for a friend to notice. Y/N barely felt a tap on their shoulder, though the tap snapped them out of their trance. Their head had snapped back to look behind them, curious as to who was there.
It was Hermione, whose smile was bright behind her bushy hair. She giggled as they made eye contact, sitting down beside them comfortably. She clutched their arm lightly, giddily beginning to speak in a teasing tone. Something about Hermiones’ tone, Y/N knew exactly what she was going to say.
“You’re staring at George!” Hermione was giddy and smiling, gripping Y/N’s arm tighter as she spoke. “You fancy him!”
“Shhhh,” Y/N exclaimed, before breaking out into a fit of giggles. They’d fancied George for nearly two months now, longer than any other person they’d fancied before. It was a new feeling, the word “fancy” not quite describing how they felt about him anymore.
Hermione took it upon herself to start teasing Y/N. She’d made every joke in the book, acting like the young schoolgirl she was. They let her, too, only after she promised to stay quiet. They were certain George hadn’t fancied them back, and didn’t want him to catch wind of it.
“You’re whipped, L/N. Absolutely whipped.”
That was certainly one way of putting it.
George écrivait à toute allure sur un morceau de parchemin, les sourcils arqués, les lèvres légèrement pincées. Sa plume parcourait le papier laissant dans son sillage des lignes, des courbes, des formes et des boucles d'encre.
Il s'arrêta un instant d'écrire et se redressa sur sa chaise. Ses mains trouvèrent sa nuque et y restèrent jointes. Les pointes de ses cheveux d'un roux incandescent tombèrent sur ses longs doigts, les noyant dans un bain de flammes. Il se laissa aller contre le dossier de sa chaise et ferma les paupières.
Ses yeux à elle se posèrent instantanément sur le petit morceau de peau visible sous ses mains, satin d'ivoire constellé de tâches de rousseur. Elle poussa un soupir.
C'était la troisième fois, en l'espace d'une heure qu'elle se laissait happer par ses fantasmes. Elle avait beau vouloir s'arracher mais ils semblaient déterminés à ne pas la laisser tranquille.
-Dis-lui !
Bianca sortit de ses rêveries. Janet, sa meilleure amie, la regardait avec un air avisé.
-Quoi ?
Bianca feignait sa surprise. Elle savait très bien de quoi Janet voulait parler. Elle se tourna de nouveau vers George. Sur l'angle parfait de sa mâchoire. Sur son cou gracieux. Sur ses larges épaules. Sur l'arcade tordu de son nez.
-L'amour c'est comme le soleil. Parfois, il ne faut pas tenter de s'en approcher au risque de se faire bruler les ailes.
A ce moment précis, George tourna la tête vers elle. Bianca fut prompt à baisser les yeux vers son parchemin. George n'était pas pour elle. Il en aimait une autre et Bianca s'y était faite à l'idée. Cela avait été dur mais elle pensait avoir su faire taire la passion dévorante qu'elle avait pour George.
Seulement, elle se surprenait toujours à penser à lui, à se demander ce qu'il faisait, à se l'imaginer allongé à côté d'elle, tard dans la nuit. Quand elle le croisait dans les couloirs, elle se débrouillait pour le frôler ou le bousculer. Elle s'excusait alors, saisissant cette opportunité pour toucher son bras et lui sourire.
Bianca ne ratait aucun de ses matchs de Quidditch et bien que fière membre de la maison Poufsouffle, elle arborait immanquablement les couleurs rouge et or de l'équipe de George. Elle l'encourageait en silence, les yeux rivés sur sa silhouette athlétique et gracieuse.
Elle l'observait de loin, le cherchait dans toutes les foules. Et même si George n'était pas sien, même si elle ne pouvait pas lui crier son amour, elle était heureuse. Heureuse de pouvoir ne serait-ce qu'exister dans son monde.
Tik Tok made me hate the HP community...I'm still a Potterhead though
❀ George et Fred l'avaient rencontrée en troisième année et l'avaient tout de suite prise sous leurs ailes. Ils l'appelaient le chupacabra et sa réputation de bagarreuse était légendaire à Poudlard. George, quant à lui, n'avait jamais vu Théodora Tonks autrement que comme le garçon manqué en colère qu'elle était.
Un fameux été 1994, Théodora change du tout au tout et est bien décidée à réclamer le cœur de George Weasley.
/!\ Cette œuvre ne m'appartient pas en totalité. La plupart des personnages (et quelques évènements) qui apparaîtront dans cette fiction sont issus de l'univers du Monde des Sorciers, créés par JK Rowling. /!\
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La fraîcheur de l'hiver s'installait doucement sur le château de Poudlard. Dans le ciel noir, les chouettes et les hiboux peinaient à trouver leurs chemins parmi les nuages d'encre. Théodora dévalait la colline en direction de la petite cabane accueillante d'Hagrid. Ce dernier lui avait demandé de passer pour qu'elle rencontre le nouveau botruc dont il s'occupait. De là où elle se trouvait, elle parvenait à sentir le parfum alléchant de ses biscuits rochers. Elle se frotta les mains à la perspective de bientôt pouvoir fourrer les fameux gâteaux dans sa bouche. Théodora semblait être la seule à Poudlard à apprécier la pâtisserie du garde-chasse. Elle avait immanquablement des goûts douteux en matière de cuisine.
Elle se trouvait à quelques mètres quand elle entendit les éclats de voix qui émanaient de la lisière de la forêt. Elle plissa les yeux pour ajuster sa vision. Théodora reconnut aussitôt la tête blonde pale de Drago Malefoy, encadré par les carrures imposantes de Crabbe et Goyle, ses fidèles acolytes. Elle tendit l'oreille tout en poursuivant sa route. Malefoy semblait aboyer des insultes sur quelqu'un. Les injures fusaient en un flot ininterrompu de lave ardente. De temps en temps, il marquait une pause pour laisser le temps à Crabbe et Goyle d'assimiler ce qu'il disait. Ces deux derniers s'écroulaient de rire, applaudissant comme des primates devant un spectacle de clowns.
Théodora s'arrêta pour voir à qui il s'adressait. Son regard tomba alors sur les visages identiques de Fred et George Weasley. Les jumeaux dardaient Malefoy d'un œil brillant, retenus chacun par un Lee Jordan et une Angelina Johnson essoufflés. Un sourire triomphal s'étalait sur le visage du Serpentard qui reprit de plus belle. L'on pouvait lui reprocher bien des choses mais il fallait reconnaître que sa pugnacité n'avait pas d'égal à Poudlard. Théodora se réfugia derrière un arbre pour les observer sans être vue.
-...une honte pour les sorciers du monde entier,sifflait la voix trainante de Malefoy. Pas étonnant que vous vous comportiez de la sorte. Moi aussi, je me rebellerai contre le règlement si j'habitais dans un tel trou à rats. Je me demande comment fait leur mère pour passer la porte quand on sait qu'elle est aussi imposante que ce balourd d'Hagrid !
Crabbe et Goyle s'esclaffèrent une nouvelle fois. Les visages des jumeaux se durcissaient sous les paroles de Malefoy. Théodora fut aussitôt submergée par une vague de compassion envers eux deux. Les médisances de Malefoy n'épargnaient personne ; elle en avait elle-même fait les frais en son premier jour d'école, le lendemain de la cérémonie des répartitions. Elle avait subi ses attaques sans rien dire et s'était contentée de serrer les poings en se détournant. Cependant, le voir se défouler ainsi sur les frères Weasley avec une telle véhémence la remplissait de rage, sentiment auquel elle était souvent sujette depuis quelques temps.
- Mon père dit que le père Weas-moche n'en a plus pour longtemps au ministère. Apparemment, on s'est finalement rendu compte de sa médiocrité. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'on l'expédie avec un bon coup de pied au...
Théodora ressentit une douleur cuisante sur ses phalanges, les mêmes qui venaient de frapper Drago Malefoy à la mâchoire. Ce dernier s'étala sur le sol, faisant se soulever les mottes de terre. Il leva des yeux surpris sur Théodora qui se tenait au-dessus de lui, le visage toujours déformé par la fureur. Sa lèvre inférieure étaient fendue et un mince filet de sang souillait sa cravate rayée de vert et argent. Il esquissa un sourire douloureux.
- Va jouer ailleurs Malefoy !
- Tiens tiens, on a réveillé la bête, pouffa-t-il en se relevant. T'es le dragon de garde des Weas-moche maintenant ?
Ces derniers semblèrent s'être calmés après l'arrivée de Théodora. Ils parvinrent à se défaire des poignes de Lee et d'Angelina. Théodora les entendait respirer derrière elle. La tension était palpable. Elle sentait leur colère fendre l'air alors qu'ils continuaient d'observer Malefoy.
Il épousseta les pans de sa robe. Une lueur s'alluma au fond de son regard gris ; visiblement, l'idée de molester Théodora à son tour lui donnait une grande satisfaction. Il avait l'air d'un chien venant de débusquer un rat dans les buissons. Son visage trahissait sa malveillance.
- Comment oses-tu poser la main sur moi, infâme sang-mêlé ?
Théodora frémit. Les yeux de Malefoy se posèrent sur ses poings serrés. Il jubilait. Derrière lui, Crabbe et Goyle s'agitaient, curieux de connaître la suite des évènements. Théodora n'avait pas peur d'eux ; en revanche, elle redoutait les paroles acerbes de Malefoy. Qu'il s'attaque à elle était une chose, qu'il s'attaque à sa famille et à ses parents en particulier, en était une autre.
- Tu sais ce qu'on chuchote au sujet de ta mère, Tonks ?
Les oreilles de Théodora bourdonnaient. Elle savait parfaitement ce que pensait les Malefoy du style de vie de sa mère. Elle savait également que les sentiments qu'ils entretenaient à l'égard d'Andromeda Tonks n'avaient rien de tendre.
Théodora ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase et laissa sa colère exploser. Elle s'élança vers Malefoy et levant sa jambe, asséna un coup de genou dans l'abdomen du garçon qui se plia en deux sous l'effet de la douleur. Sa figure se colora d'une belle couleur pourpre. Elle brandit alors, son poing évitant de justesse la main potelée de Goyle qui cherchait son bras pour le retenir. Elle sentit le nez en pointe de Drago se briser sous la puissance de son coup. Le bruit de son os qui cédait envoya une décharge délicieuse le long de son épine dorsale. Crabbe et Goyle s'affolèrent en voyant le sang gicler. Ils prirent Drago chacun par un bras pour l'entraîner vers le château.
Les quatre autres n'avaient toujours pas bougé, la bouche béante. Le cœur de Théodora bondit dans sa poitrine. L'idée qu'elle ait pu infliger la douleur à Malefoy, même infime fût-elle, la délectait. Le bruissement léger du feuillage au-dessus de sa tête suffit à couvrir le murmure de sa respiration haletante. Elle entendit vaguement les clameurs admiratives provenant du petit groupe de Gryffondors mais préféra se retrancher dans sa solitude. Elle se para d'un sourire et reprit la direction de la cabane d'Hagrid, les pensées déjà tournées vers les biscuits-rochers.
On vint chercher Théodora dans son dortoir quelques heures plus tard. Elle cessa de brosser les poils de Plumeau, son chat, pour suivre la préfète de sa maison. Sur le chemin, elles n'échangèrent aucun mot mais Théodora n'eut aucun mal à deviner leur destination.
Côte à côte, elles descendirent une volée de marches et traversèrent un long couloir sinistre, seulement éclairé par la lumière de torches murales. La préfète la conduisait au bureau du professeur Rogue où l'attendait également le professeur Chourave. La professeure de Botanique posa sur elle un regard bienveillant quand elle entra dans la pièce à la lueur tamisée.
Le bureau du professeur Rogue était de nature assez austère et son plafond voûté lui donnait un air de donjon. Des étagères sur lesquels luisaient des centaines de bocaux couraient le long de chaque mur.
La préfète prit congé après avoir soufflé un "bonne chance" à Théodora. Retrouvée seule avec les deux professeurs, elle se maudit elle-même d'avoir cultivé sa fâcheuse tendance à perdre son sang-froid.
- Mademoiselle Tonks, savez-vous pourquoi vous avez été appelée dans ce bureau ?demanda le professeur Chourave.
Elle contourna le bureau en bois de frêne du professeur Rogue pour se retrouver face à Théodora qui haussa nonchalamment les épaules. Les talons de ses bottes de cuir martelaient le sol dallé d'une manière sinistre.
- Je suppose que Malefoy s'est plaint à mon sujet...
- Monsieur Malefoy affirme que vous l'auriez agressé, plus tôt dans l'après-midi. Est-ce vrai ?
- Enfin professeure, vous avez entendu comme moi les témoignages des Messieurs Crabbe et Goyle ! intervint le professeur Rogue.
Il releva légèrement le menton pour toiser Théodora par dessus son nez crochu.
- Je préfère écouter la version de mademoiselle Tonks avant d'établir les faits.
- Les faits,répliqua sèchement le professeur Rogue, chère professeure Chourave, se sont déroulés comme suit. Le jeune Malefoy se promenait à la lisière de la forêt en compagnie de ses camarades de classe quand mademoiselle Tonks l'a agressé.
- Il s'en est pris aux frères Weasley, il fallait bien que quelqu'un riposte !se défendit Théodora en dardant sur Rogue un regard plein de défi.
- N'avez-vous pas jugé utile de faire appel à un professeur au lieu de rendre justice vous-même ?
Théodora se contenta de baisser les yeux, préférant se murer dans le silence. Elle avait beau jouer les dures, le regard glacé du professeur de potions l'intimidait. Elle croisa les mains derrière son dos pour les empêcher de trembler mais se redressa pour faire croire à ses interlocuteurs qu'elle n'avait pas perdu sa contenance. Elle entendit nettement le professeur Chourave pousser un soupir.
- Le règlement de l'école interdit les duels à la baguette magique mais les jeux de mains sont tout autant sévèrement punis.
La ton de sa voix fit frissonner Théodora qui n'avait pas l'habitude d'entendre le professeur s'exprimer si durement.
- J'enlève cinquante points à Poufsouffle, reprit-elle.
Théodora étouffa sa plainte en mordant sa lèvre avec force. Elle pensa à la lettre qui tomberait bientôt entre les mains de ses parents, celle qui relaterait ses dernières frasques. Elle sentit un frisson d'effroi caresser son échine lorsqu'elle imagina leurs mines déçues. Ils l'avaient prévenue maintes fois de se faire toute petite, d'éviter les ennuis et surtout les bagarres. Mais Théodora avait toujours eu du mal à taire ses pulsions. Elle s'exprimait avec ses poings et n'hésitait pas à cogner si elle en ressentait le besoin. C'était sa façon bien à elle de rendre justice. Rogue grimaça et grogna doucement en croisant les bras sur sa poitrine, faisant onduler les pans de sa robe et lui donnant l'allure lugubre d'un corbeau.
- Seulement cinquante points ? Je vous rappelle qu'à l'heure même où nous parlons, le jeune Malefoy se trouve à l'infirmerie, souffrant le martyr.
Le professeur Chourave leva un regard surpris vers lui.
- Qu'êtes-vous en train de suggérer ?
Le professeur Rogue esquissa l'ombre d'un demi-sourire, le seul geste de bonheur qu'il fût capable de réaliser.
- Je propose qu'on enlève cent points à mademoiselle Tonks, une sanction que j'estime plus que clémente.
Le professeur Chourave secoua énergiquement la tête en signe de dénégation.
- J'enlève cinquante points à Poufsouffle et Théodora Tonks sera également de corvée dans les serres pendant un mois.
Elle se tourna alors vers Théodora dont le cou s'enflammait d'embarras.
- Vous arracherez les mauvaises herbes et vous occuperez de mes plantes. Je vous enverrai un hibou pour vous présenter plus amplement les termes de cette punition.
A côte d'elle, le professeur Rogue grinçait des dents, visiblement peu satisfait de la sentence prononcée.
- Vous pouvez disposer.
Thédora reçut un hibou au cours de la semaine suivante, la sommant de se rendre aux serres de Botanique le vendredi après-midi après les cours. Elle s'y rendit en traînant des pieds. Quand elle entra dans la serre numéro quatre, une bouffée de chaleur la frappa de plein fouet et colla à sa peau comme une ventouse. Le professeur Chourave était là, penchée sur un bubobulb dont elle extrayait le pus avec une douceur infinie. Elle n'avait pas semblé remarquer l'arrivée de Théodora qui toussota pour attirer son attention.
- Ah bonjour mademoiselle Tonks !chantonna-t-elle en scellant un flacon de pus.
Elle paraissait étonnamment joyeuse compte tenu des récents évènements qui les avaient toutes les deux poussées à se réunir dans cette serre, un vendredi après-midi ensoleillé.
- J'espère que vous avez apporté vos gants de protection.
Théodora acquiesça vivement en tapotant la poche intérieure de sa robe, là où elle avait casé ses gants.
- Comme je vous l'ai expliqué dans la lettre que je vous ai envoyée, vous serez de corvée tous les vendredi pendant un mois et au-delà si besoin est.
Elle retira ses gants en peau de dragon et les rangea dans l'armoire derrière elle. Théodora réalisa que c'était la première fois qu'elle voyait le professeur sans ses protections. Ses yeux tombèrent sur ses doigts fins, sur l'anneau brillant qui ornait son majeur. Avait-elle une vie en dehors de l'enceinte du château ? Avait-elle quelqu'un de spécial qui l'attendait à l'extérieur ? Le professeur surpris son regard. Elle ne tenta pas de cacher ses mains, comme Théodora s'y était attendue. Elle lui sourit et des rides se dessinèrent autour de ses yeux.
- Inutile de vous dire que j'ai été très surprise d'apprendre ce qui s'était passé entre vous et monsieur Malefoy.
Le visage de Théodora s'assombrit.
- Surprise parce que j'ai réalisé que je m'étais trompée à votre sujet. Jusqu'à présent, je vous croyais différente de votre sœur mais maintenant, je sais que vous êtes aussi prompt à l'indiscipline que Nymphadora.
Elle rit doucement, suscitant un sourire sur les lèvres de Théodora.
- Je ne risque pas de m'ennuyer avec vous.
Son rire s'évanouit. Le professeur Chourave retrouva son sérieux.
- Vos raisons étaient louables, c'est pourquoi je ne ressens pas le besoin d'être sévère avec vous. De plus, vous êtes une très bonne élève et vous avez montré un réel talent pour ma matière. Je ne doute pas que vous traiterez mes plantes avec respect et soin. Peut-être vous découvrirez-vous une vocation dans cette branche, qui sait ?
Elle lança un clin d'oeil en direction de Théodora et ajouta :
- J'ai pris le soin de dresser une liste des tâches à accomplir que vous trouverez sur mon bureau. Je reste disponible si jamais vous veniez à être en difficulté.
Théodora la remercia et le professeur quitta la serre en sifflotant joyeusement. Retrouvée seule, la jeune sorcière se dirigea vers le bureau. Elle parcourut d'un œil vif la liste du professeur Chourave et poussa un soupir en comptant le nombre de corvées à effectuer. Loin de se laisser abattre, elle rassembla ses cheveux en une queue de cheval et attrapa un balai et une pelle. Elle entreprit de nettoyer les tables maculées d'engrais. Elle rangea les produits contre les limaces sur les étagères, recompta les cache-oreilles, arrosa les plantes, rempota les pots. Elle travaillait en fredonnant, se trouvant ravie de pouvoir accomplir toutes ces tâches. Théodora se rendit vite compte que sa punition n'en était pas vraiment une. Elle se sentait apaisée au milieu de toutes ces plantes. Même la chaleur étouffante de la serre ne semblait plus la déranger. Les heures s'étiraient mais Théodora se complaisait à aller et venir dans la serre, redoutant le moment où elle devrait raccrocher ses gants et retrouver le brouhaha de sa salle commune. Il y avait encore tant à faire !
Munie d'une pince et de ses gants en peau de dragon, Théodora s'approcha d'un figuier abyssinien. C'était la première fois qu'elle en voyait un d'aussi près. La plante n'était pas au programme de première année mais elle avait lu assez de livres de botanique pour savoir exactement comment s'y prendre avec elle ; visiblement, le professeur Chourave avait assez confiance en elle pour lui laisser la responsabilité d'une plante aussi capricieuse. Elle taillait en silence, les sourcils arqués, concentrée sur ses gestes.
- Pas mal ta punition !
Théodora sursauta et laissa échapper un petit cri aigu. Elle se tourna vers la voix qui l'avait interpelée. Les jumeaux Weasley lui souriaient à l'autre bout de la serre.
- Pourquoi on n'est jamais de corvée dans les serres ?s'enquit l'un d'eux en grognant.
- C'est comme s'ils faisaient exprès de nous tenir éloignés des plus grandes sources de divertissement,commenta l'autre.
Ils secouèrent la tête avec un air faussement consterné et s'approchèrent de Théodora d'une démarche bondissante.
- Qu'est-ce que vous faîtes ici ?
- Avec George, on s'est rendu compte qu'on ne t'avait pas remercié pour ce que tu avais fait pour nous.
- Nous ne sommes pas facilement impressionnés mais je dois avouer que ton crochet du droit était incroyable.
Ledit George mima le coup de poing que Théodora avait asséné à Malefoy. Son frère grimaça et s'affala sur le sol de la serre, dans une parfaite imitation du serpentard. Ils éclatèrent de rire, se tenant le ventre. Théodora était trop stupéfaite pour parler. Ils l'avaient rejointe volontairement ; ils s'étaient donc renseignés pour savoir où elle se trouvait. Ils étaient là pour elle, pour lui exprimer leur gratitude. Elle sentit une boule de chaleur se former dans sa poitrine.
Théodora les regarda tour à tour. Elle n'avait jamais eu l'occasion de leur parler et ne les connaissait que de nom. Elle savait qu'ils étaient assez populaires dans l'école, connus pour être des farceurs impénitents, au cœur de tous les évènements à Poudlard. Qu'on les apprécie ou non, personne ne pouvait s'empêcher de les admirer, de rechercher leur compagnie et d'applaudir leurs méfaits.
Plus vieux qu'elle de deux ans, les jumeaux entamaient leur troisième année à Poudlard. Théodora les avait remarqués dès le premier jour du mois de septembre alors qu'elle se faufilait sur les quais pour rejoindre le Poudlard Express. L'un d'eux câlinait une tarentule géante sous les regards excités de son frère et de Lee Jordan, heureux de leur présenter son animal de compagnie. Curieuse, elle s'était demandée si une telle compagnie était autorisée à l'école. Dès lors, elle n'avait jamais cessé de s'intéresser à eux, toujours au premier rang chaque fois que leurs farces troublaient les couloirs du château.
Les jumeaux avaient retrouvé leur calme et l'observaient en silence.
- Tu as encore du pain sur la planche on dirait.
Théodora haussa les épaules.
- Pas vraiment, il ne me reste qu'à choyer quelques plantes et passer la serpillère et j'aurais fini en un rien de temps.
- D'accord,firent-ils en chœur.
Ils attrapèrent une serpillère chacun.
- On va te donner un coup de main.
- Non non non, ne vous en donnez pas la peine. C'est ma punition.
- Punition que tu dois effectuer après nous être venue en aide. On te doit une fière chandelle, alors laisse-nous au moins te rendre la pareille.
- Vous n'êtes pas obligés.
Le jumeau qui venait de parler leva les yeux au ciel. Il se dirigea vers un coin de la serre et posa la serpillère à terre, prêt à frotter, aussitôt imité par son frère. Celui-ci prit la parole :
- Au fait, moi c'est Fred et lui c'est George.
- Je m'appelle Théodora Tonks.
Les visages de Fred et George s'illuminèrent.
- Attends ! T'es la petite sœur de Tonks ?
Théodora esquissa un sourire gêné. Jusqu'à présent, lorsqu'elle mentionnait être la petite soeur de Nymphadora Tonks, les gens la dévisageaient avec un regard noir avant de se plaindre avec passion des méfaits de la métamorphomage. Elle soupira.
- Je tiens à m'excuser de sa part pour tout ce que...
George l'interrompit, les yeux brillants et désinvoltes.
- Tu plaisantes,s'écria-t-il. Cette fille est un génie de la farce, une de nos meilleures rencontres à l'école. Son esprit facétieux ne sera jamais oublié, nous lui devons tant.
Il posa la main sur son cœur et leva les yeux vers le plafond avec un air solennel. Théodora ne put s'empêcher de sourire. Il émanait de lui quelque chose d'étrange ; une lumière radieuse et bienveillante.
- Tu es une métamorphomage toi aussi ?s'enquit George. Comme ta sœur ?
Théodora perdit son sourire. Elle leur tourna le dos, faisant mine de s'intéresser au figuier abyssinien.
- Je n'ai malheureusement pas hérité de son talent.
Elle les entendit alors s'activer derrière elle. Théodora leur en fut reconnaissante de ne pas s'attarder sur le sujet. Les jumeaux s'appliquaient dans leurs tâches mais cette attitude sérieuse s'évanouit aussitôt quand George glissa dans l'eau laissée derrière par la serpillère de son frère. Celui-ci partit dans un grand éclat de rire, bientôt rejoint par Théodora. George se releva en pestant mais ne parvint pas à cacher le sourire qui étirait ses propres lèvres. Il jeta une poignée de bouse sur Fred qui s'étala par terre sans s'arrêter de rire pour autant.
Théodora eut tout le loisir de les observer discrètement et remarqua plusieurs traits chez l'un qui le distinguaient de l'autre. Le visage de Fred paraissait légèrement plus rond que celui de George et ce dernier était légèrement plus grand. Un petit grain de beauté saillait le cou de George, petit détail introuvable chez son jumeau. Leurs regards ne pouvaient pas non plus être plus différents. Bien que tous deux étincelaient de malice, celui de George était tinté d'un velours plus doux, plus chaleureux.
- On t'intrigue ?
George la considérait lui aussi. Théodora se détourna en rougissant et retourna à ses plantes.
- Je suis juste étonnée de vous voir si appliqués. Vous donnez souvent l'impression d'être chaotiques de nature.
Fred ricana.
- Rassure-toi on l'est. Disons que nous savons rester sage quand la situation l'impose.
Il y eut plusieurs autres imprévus, durant lesquels Fred se fit mordre par un plant de snargalouf. Il paniqua et prétendit que la plante l'avait mordu avec tant de force qu'il faudrait sûrement lui amputer le doigt. George l'accusa de dramatiser et ils passèrent le reste du temps à se chamailler et en quelques minutes, la quantité de corvées avait sensiblement augmenté. Théodora en fut quelque peu ennuyée mais elle y voyait également l'opportunité de passer plus de temps avec les jumeaux. Ils se confondirent en excuses et promirent de tout nettoyer en quatrième vitesse.
Epuisée et affamée, Théodora s'arrêta pour consulter sa montre et réalisa avec amertume que le professeur Chourave ne lui avait pas précisé l'heure de la fin de sa retenue. Elle se débarrassa de ses gants et les fourra dans la poche de sa jupe.
- Je vous serai éternellement reconnaissante pour votre aide.
Fred et George qui s'étaient accordé une pause étaient allongés sous une table. Ils tournèrent vers elle des visages usés.
- Encore une fois, nous n'avons fait que te rendre la pareille pour ce que tu as fait pour nous dans la forêt.
- Même si on aurait pu faire autant de dégâts,ajouta Fred. Pas avec nos poings, bien entendu.
- Une farce soigneusement préparée peut aussi faire office de vengeance parfaite.
Théodora sourit. Elle devina sans mal ce qu'ils avaient en tête et espérait bien avoir raison.
- Vous compter piéger Malefoy ?
Les jumeaux haussèrent les épaules, un air malicieux passa furtivement sur leurs visages.
- Nous préférons garder cela secret pour le moment.
- Pour garder l'effet de surprise.
Ils complétaient la phrase de l'autre. Théodora n'était pas étrangère au phénomène de gémellité mais elle se trouvait toujours fascinée devant l'étrange lien qui unissait les doubles. Leur synchronicité ne manquait jamais de l'amuser. Elle poussa un cri d'excitation.
- Comment ? Vous allez remplacer son shampoing par de la teinture ? Piéger son chaudron pour que celui-ci explose en cours de Potions ? Ensorceler sa plume pour transformer toutes ses dissertations en chansons grivoises ? Remplir ses chaussettes de veracrasses ? Lui envoyer des lettres d'amour en lui faisant croire que c'est Rusard qui les a écrites ?
Les jumeaux riaient, visiblement surpris de témoigner de tant d'espièglerie de sa part. Plus Théodora parlait, plus les idées fusaient dans sa tête. Elle avait toujours adoré les farces. Quand on grandit avec une sœur comme Nymphadora Tonks, la malice et la facétie devient une partie importante de votre vie.
Petite et pas encore en âge d'étudier à Poudlard, à chaque vacance d'été, elle attendait le retour de sa sœur de l'école avec impatience pour entendre toutes les fabuleuses aventures qu'elle avait vécues avec son amie Tulipe Karasu. Nymphadora ne manquait jamais alors de lui rapporter des produits de chez Zonko et les deux sœurs s'amusaient à les tester sur leurs parents ; ceux-ci faisaient d'abord mine de les réprimander mais finissaient toujours par s'écrouler de rire avec elles.
- Est-ce que je peux y participer ? S'il vous plaît, ajouta-t-elle face à leur étonnement.
Les jumeaux firent une moue appréciatrice.
- George, est-ce que tu penses à la même chose que moi ?
- Que Théodora devrait rejoindre notre trio chaotique ?proposa George d'un ton excité.
- Il nous faut un quatrième cerveau et elle a l'air plutôt futée.
- Moi, j'apprécie ses talents de bagarreuse. Elle a l'apparence fragile d'une licorne mais elle est aussi féroce qu'un chupacabra.
Ils échangèrent une poignée de main avant de passer chacun un bras autour des épaules de Théodora. L'odeur de la bouse de dragon restée accroché sur la chemise de Fred la fit grimacer.
- Théodora Tonks, je suis fière de t'annoncer qu'à partir d'aujourd'hui tu rejoins officiellement la cour des Grands.
Théodora demeura interdite. George resserra son étreinte et le halo de lumière qui l'entourait lui et son jumeau sembla s'étendre pour envelopper la jeune sorcière. Elle sortit de la serre à leurs côtés et quand les têtes se tournèrent vers ce nouveau trio, elle sut que sa vie était sur le point de changer à tout jamais.
- Bienvenue, petit chupacabra.
Je viens de voir que le jeu Hogwarts Legacy avait aussi son propre professeur de Botanique et celle-ci ou celui-ci s'appelle porte le nom de Garlick. Je tiens à préciser que j'ai écrit L'hésitation de patmol bien avant de l'apprendre !!!!!
Hey 🐝! I just saw your head cannon requests open and I thought a reader x Ginny being sisters-in-law. Where the reader is married to George and Ginny and her have always been great friends but their bond gets even better once they are family.
I hope school isn’t bogging you down too much, I know I can’t wait until it’s over! 🌼🌻🌷
heyyy, thank you for the request, it might be because i’ve been on a comfort rewatch of greys anatomy (listen, call it basic but its a comfort show and i’m in love with addison shepherd) and I’m getting a lot of ideas for this one from it.
Warnings: brief food mentions, swearing (think thats it but let me know if i’ve missed anything I’ll always add :)
Being sister-in-law to Ginny Weasley (and married to George):
So I think George is at first ecstatic to be marrying someone who gets on so well with his family, particularly his little sister for whom he definitely has a soft-spot
and so he’s pretty glad that you’re so close, especially the weekends when he’s working, and he feels a little guilty for not getting to spend time with you
because it’s fine, you and Ginny are going to get lunch or to see a film or something
and don’t get me wrong, he’s still so glad you and Ginny are such good friends
but for the love of god
if he wakes to find Ginny in his kitchen one more time he’s going to lose it
“It’s eight in the morning... why are you here?”
“(Y/N)’s making pancakes.”
sometimes she’s over for a rant;
Harry’s been acting like his usual oblivious self because for savoir of the wizarding world he truly is dense at times (i mean this affectionately)
most of the time George is on Ginny’s side because he’s the older brother, and that’s his job
but sometimes he’s just as clueless as Harry
(he keeps this to himself of course, he knows better than to involve himself with his bull-headed younger sister and his wife’s heated rants)
when it comes to Ginny herself getting married, you’re 100% a bridesmaid
planning the wedding is something you take very seriously
“Love, go to sleep.”
“but the cake...”
he’s lowkey convinced you’re more involved with Ginny’s than you were with your own wedding
at Ginny’s wedding, after the obligatory ‘break her heart, i’ll break your nose’ talk, George is definitely adding a ‘also, keep your wife out of my house before the hours of 12pm’
ending up with double dates with Ginny and Harry which are chaotic and hilarious especially if its a game night i stg
“Ha Ha chosen-one, you’re on my property! pay up bitch!”
“George, please... it’s just monopoly.”
its worse when he and Ginny are put directly against each other, i’m talking flipped boards and broken playing pieces
and you’re just sat next to harry like ‘we married these idiots?’
Anyway, for all his complaining, George really does love you and Ginny being so close
it’s heart warming to see you get along so well with his family and it’s one of the reasons he loves you so much
but for real though, you and ginny would be iconic besties/ sisters
slightly chaotic oop
anyway, hope this is like what you were looking for and good luck with school, it’s hopefully not to much longer! thank you for the request <3
headcanon requests are open :)
Ça fait deux mois ou plus que j'essaie d'écrire la suite de Prankster Darling
dear writers who are slower/take more time with their writing or writers who are on hiatus or writers who are trying to find their voice again, i see you and i love you and you are valid
❀ Cette mini fanfiction raconte l'idylle entre Sirius Black et mon OC, Lysandra Lufkin.
❀ A part Lysandra Lufkin, tous les personnages cités sont issus de l'univers Harry Potter, créé par le génie de J.K Rowling
❀ Les maraudeurs entament leur cinquième année à Poudlard et le béguin de Sirius pour la belle Lysandra Lufkin n'échappe pas aux yeux observateurs de James. Celui-ci pense qu'en rapprochant les deux tourtereaux, il obtiendrait l'attention de Lily.Une histoire d'amour singulière naît alors entre les deux jeunes sorciers. Sirius pensait tout savoir d'elle mais se rend très vite compte qu'il ne pouvait pas plus se tromper à son sujet.
❀ "J'ai toujours pensé que tu étais le soleil et que moi j'étais la tornade qui te balaierais. J'avais tort. Tu n'es pas lumineuse. Tu as une part d'ombre toi aussi, que tu dissimules derrière des sourires et ton altruisme. ", Sirius Black à Lysandra Lufkin.
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La salle rivalisait d'effluves différentes. Au-dessus de son chaudron, une épaisse fumée violette flottait, obstruant la vue de James Potter. Il poussa légèrement sa chaise, heurtant celle de son voisin. Peter Pettigrow, qui jusque-là concentrait toute son attention sur les fenêtres, se tourna brusquement vers lui. James ne répondit pas à sa question muette et fit mine de remuer sa potion. Il était à peu près sûr que son philtre de paix n'aurait pas dû avoir cette couleur, aussi il se dépêcha de corriger son erreur.
Tandis qu'il se demandait comment il avait pu s'égarer aussi facilement, une main se leva. James releva machinalement les yeux et se souvint soudain de la cause de ses rêveries. Assise à quelques rangées de tables devant lui, Lily Evans rejeta ses cheveux en arrière et les rayons du soleil qui perçaient à travers la fenêtre restèrent prisonniers de ses mèches flamboyantes. James fut envoûté. Il s'imagina plonger ses doigts dans sa chevelure, essayant de deviner quel effet cela ferait. Elle parlait au professeur Slughorn qui s'approcha d'elle avec un sourire bienveillant. James ressentit un violent sentiment de jalousie envers le professeur de potions.
- JAMES !
C'était la voix de Peter. Il l'avait attrapé par les épaules et le secouait violemment pour le ramener à la réalité. James s'apprêtait à laisser s'exprimer sa fureur quand il remarqua ce qui perturbait Peter. Son propre chaudron vibrait sur la table. La fumée violette laissa place à une épaisse brume noire qui commençait à remplir les cachots dangereusement. Le professeur Slughorn se précipita et d'un coup de baguette, fit disparaître le chaudron et la fumée dans un pop !
- Que s'est-il passé Potter ? souffla-t-il, écarlate.
- Je ne sais pas monsieur...
Honteux, James baissa la tête. Il savait très bien ce qui s'était passé. Une fois de plus, il s'était laissé distraire par le dos parfait de Lily Evans. Il avait bâclé plusieurs étapes cruciales de son philtre de paix et l'avait ratée.
- Je n'ai pas fait attention. Je suis désolé.
A côté de lui, Peter lui tapota le bras dans le but de le rassurer. Mais James ne voyait que les yeux verts d'été de Lily Evans avant qu'elle ne se tourne vers son chaudron d'où s'élevait une fumée argentée.
- Vous allez me priver de note Monsieur ?
Slughorn le regarda avec un air désolé et haussa légèrement les épaules.
- Potter, je sais que vous êtes capable de grandes choses en potions. La cinquième année compte parmi les années les plus difficiles de votre scolarité. Je comprends que vous soyez un peu surmené. Je vais quand même vous noter.
James sourit de gratitude. Le professeur Slughorn en fit de même mais ajouta précipitamment :
- Cependant, il falloir vous rattraper et j'attends un parchemin de trente centimètres sur les propriétés de la pierre de lune, lundi prochain, sur mon bureau.
Il hocha la tête et regarda son professeur tourner les talons avec un sentiment de culpabilité. Il passa le reste de l'heure à aider Peter, bien décidé à ignorer Lily Evans qui avait quitté sa table pour converser avec le professeur Slughorn. Ils furent bientôt rejoints par Severus Rogue qui adressa à James un sourire particulièrement déplaisant. Ce dernier vit rouge et lorsque la cloche retentit, annonçant la fin du cours, James fut le premier à sortir des cachots.
Il n'arrivait pas à croire qu'il s'était encore arrangé pour rater sa potion, la troisième fois depuis le début du trimestre. Il songea au professeur Slughorn et à sa générosité sans égal. Nul doute que si il avait fait l'erreur en Métamorphoses sous les yeux du professeur McGonagall, les choses ne se seraient pas passées aussi bien. Il eut un rire amer à cette pensée et se promit de remercier grassement le professeur Slughorn à la fin de l'année...s'il survivait jusque-là.
Il ne s'arrêta pas pour attendre les trois autres et se rendit directement à la Grande Salle. Quand il eut atteint les grandes portes dorées, un doux parfum de jasmin lui chatouilla les narines. Il ralentit pour la laisser passer. Lily lui jeta un regard soupçonneux avant de rejoindre la table de Gryffondor en compagnie de Lysandra Lufkin, une cinquième année de Poufsouffle.
James se sentit rougir et abandonna toute tentative de l'approcher. Plus les jours passaient, plus il lui devenait difficile de conquérir Lily. Poussant un soupir, il s'installa au milieu d'une bande de première année. Il entamait déjà son déjeuner quand Sirius se glissa à côté de lui.
- Qu'est-ce qui t'a pris tout à l'heure ? Lui lança-t-il en jetant une énorme cuisse de dinde sur son assiette. Tu as filé comme si tu avais des erklings à tes trousses.
Remus se joignit à eux, suivi de Peter dont les mains étaient toujours tachées de sirop d'ellébore.
- Fiche-lui la paix, c'est la troisième fois qu'il rate une potion depuis le début de l'année. Tu as de la chance que Slughorn soit comme il est James même si à mon humble avis, tu ferais mieux de te ressaisir !
- Je sais...
James planta furieusement sa fourchette dans une pomme de terre et regarda vers l'autre bout de la table. Lily avait une discussion animée avec Lysandra Lufkin – elles riaient à s'en tenir les côtes – et pendant un instant, il envia la poufsouffle. Remus, Sirius et Peter suivirent son regard et soupirèrent.
- C'est pour ça que tu as raté ta potion ce matin ? couina Peter en se tournant vers James.
Il avait calé sa main sous son menton et ses yeux dégoulinaient de désir devant la silhouette raffinée de Lily. Sirius et Remus échangèrent un regard effaré.
- Pour qui d'autre ?
Quand il parlait, il avait le ton d'un vieux gâteux.
- Tu perds ton temps avec elle, intervint Sirius. Elle ne s'intéressera jamais à toi et ta grosse tête. De plus, elle a du mal avec la façon dont tu te comportes avec son précieux Servilus.
Au même moment, Rogue quittait la table de Serpentard. Non sans avoir adressé un regard plein de mépris à James, il s'enfonça dans le Hall. Sirius grinça des dents.
- Regardez-le à se pavaner avec son matériel du parfait petit chimiste. Vous avez entendu cet idiot ricaner quand James a failli faire exploser son chaudron ?
- J'ai entendu dire que Madeline Rooks en pinçait pour toi James, révéla Peter, préférant changer de sujet. Elle n'est pas aussi jolie et intelligente qu'Evans mais...
Sirius parut tout à coup très intéressé par les paroles de Peter.
- Madeline Rooks ? Blonde ? Quatrième année ? Serdaigle ?
Il caressa son menton, l'air de réfléchir.
- Elle serait parfaite pour toi James. Elle est drôle et elle aime le Quidditch. Cela dit, si tu n'es pas intéressé, je serais plus que ravi de prendre le relais...
Mais James n'écoutait plus. Lily venait de se lever de table à son tour. Quand elle passa à côté d'eux, elle sourit à Remus, dont les oreilles rosirent légèrement. Il prit cependant un air coupable en surprenant le regard de James sur lui. Elle quitta la Grande Salle bras dessus bras dessous avec Lysandra Lufkin qui avait défait ses cheveux, les laissant flotter derrière elle comme une cascade argentée.
C'est alors que James le vit. Sirius suivait les deux filles des yeux, la bouche légèrement entrouverte, se tordant même le cou pour mieux les voir. L'expression de son visage, si enjoué d'habitude avait changé. Il paraissait moins désinvolte, plus doux. Il passa plusieurs fois une main tremblante dans ses cheveux.
Elles disparurent de leurs champs de vision et Sirius, comme si de rien était, replongea dans la discussion menée par Remus sur les lunes de Jupiter.
James trouva son attitude curieuse, d'autant plus qu'il n'avait jamais vu cette étincelle dans les yeux de son ami dont l'air détaché était devenu sa marque de fabrique. Il ne fit aucun commentaire devant Peter et Remus, de peur de le braquer mais il se jura de le coincer dans la salle commune après l'entraînement de Quidditch à la fin de la journée.
L'après-midi donna lieu à des heures de cours plus calmes pour James. Il essaya de ne plus penser à Lily mais cela s'avéra être une tâche plutôt difficile car elle était là partout où ses yeux se posaient. A la sortie des cours, il pensa que ce serait nettement plus facile s'il étudiait avec les yeux bandés.
Quand il rentra de son entraînement de Quidditch ce soir-là, James était bien décidé à parler à Sirius. Que se passait-il ? Avait-il lui aussi jeter son dévolu sur Lily ? Était-ce pour ça qu'il essayait de le dissuader de demander Lily à sortir ? Devrait-il se battre en duel avec son meilleur ami pour les faveurs de sa belle ?
Cette dernière pensée le glaça d'effroi. Il sentit quelque chose se retourner au creux de son estomac.
Il trouva Sirius dans les dortoirs. Il n'avait pas bougé en entendant la porte s'ouvrir et faisait voler son vieux rappeltout à travers la pièce, une ombre sur le visage. James s'assit au bord de son lit qui rebondit sous son poids.
- Faut que je te parle...
Sirius leva des yeux étonnés vers lui. Il se redressa aussitôt et rangea sa baguette magique, faisant tomber le globe sur le lit de Remus.
- Est-ce que tout va bien ?
Il avait l'air inquiet.
- Est-ce que t'es amoureux de Lily ?
James n'avait pas voulu lui demander ça aussi brusquement mais il ressentit un immense soulagement. La chose dans son estomac s'apaisa et se contracta de nouveau devant le silence de Sirius. Il resta ainsi interdit pendant d'interminables minutes. Puis un sourire moqueur vient illuminer son visage princier.
- Tu es tombé de ton balai ou quoi ?
Il éclata de rire. James fit de son mieux pour ne pas perdre son calme mais se leva d'un bond, les joues en feu.
- Je suis sérieux Sirius ! Tu as des sentiments pour elle ?
Le sourire de Sirius s'estompa. Conscient qu'il avait touché un point sensible, il reprit :
- Calme toi James. Je sais à quel point tu tiens à elle. Tu es comme un frère pour moi, jamais je ne songerais à te blesser en m'amourachant d'Evans...
Il fronça ses sourcils et se massa le cou, comme si quelque chose obstruait sa gorge, comme s'il ravalait un sanglot. James se radoucit mais il se souvint de quelque chose.
- Je t'ai vu l'observer ce matin, pourtant.
Sirius parut surpris et se détourna soudain.
- Oh ça, murmura-t-il. Ce n'est pas ce que tu crois...je...j'avais...
Il se tut, rougit.
- Laisse tomber !
Il alla récupérer son rappeltout et retourna se réfugier à nouveau au fond de son lit.
- L'important c'est que tu me croies quand je te dis que je ne suis pas intéressé par elle.
Puis sans ajouter quoi que ce soit, il tira sur les rideaux de son lit. James resta là sans bouger. Sirius lui cachait quelque chose. C'était la première fois depuis qu'ils se connaissaient qu'il avait des secrets pour lui.
Le lendemain, quand James se réveilla, il vérifia le lit de Sirius. Il ne fut pas étonné de le voir vide. Sans doute cherchait-il à éviter une nouvelle confrontation. Il ne se présenta pas non plus au petit-déjeuner et James eut beau regarder partout, il n'y avait aucune trace de lui. Il fit part aux autres de son inquiétude non partagée. Remus émit l'hypothèse qu'il se trouvât peut-être à la bibliothèque pour travailler sur le projet Animagus. Peter, lui, suggéra qu'il s'était peut-être rendu plus tôt en cours de Botanique pour essayer de glaner des points auprès du professeur Garlic.
- Ça ne lui ressemble pas, marmonna James.
Il entendit vaguement des rires quelque part au-dessus de sa tête. Lily Evans s'assit à quelques mètres de lui. A la grande surprise de Remus et Peter, James ne parut pas s'en formaliser.
- Tu dois vraiment être inquiet pour lui.
James baissa les yeux vers ses flocons d'avoine.
- On s'est un peu pris le bec hier soir.
- A propos de quoi ?
James coula un regard vers Lily et agita sa main devant ses yeux, l'air de chasser une mouche.
- Rien d'important.
Ils terminèrent leur petit-déjeuner en silence. Sur le chemin qui menait aux serres de Botanique, cependant, Remus et Peter firent de leur mieux pour lui changer les idées. Peter aborda le sujet de leur future transformation et se demandait encore quel animal il allait choisir. Alors qu'ils approchaient de la serre numéro trois, une silhouette sombre attira leur attention. C'était Sirius. Il avait attaché ses cheveux en catogan, ce qui laissait mieux voir son visage aux traits parfaits.
- C'est quoi cette coiffure ? s'étonna Peter sur un ton dégoûté.
Mais avant qu'il ne puisse répondre, James tempêta :
- Mais enfin où étais-tu passé ?! On s'est fait du sang d'encre pour toi.
Sirius interrogea Remus du regard, l'être en qui il avait le plus confiance pour lui expliquer pourquoi James était aussi agité. Mais le deuxième se contenta de lui signifier qu'il le ferait plus tard.
Tous les quatre prirent place autour d'une table à tréteaux, attendant l'arrivée du professeur Garlic. Peu à peu, la serre commença à se remplir d'élèves. Les Gryffondor partageaient ce cours avec les Poufsouffle. Bientôt Lily fit son apparition, toujours accompagnée de Lysandra Lufkin. Sirius, nota James, avait de nouveau changé d'attitude. Une minute plus tôt, il riait aux éclats et asticotait Mary MacDonald du bout de sa baguette magique. A présent, il dansait d'un pied sur l'autre et ne cessait d'arranger son catogan. Une fois encore, son regard était posé sur Lily et son amie.
Et James comprit. Ce n'était pas Lily qu'il regardait. L'objet de son regard chargé de désir était tout autre. Lysandra Lufkin. James était tellement concentré sur Lily que pour lui, il était impensable qu'on puisse s'intéresser à quelqu'un d'autre qu'elle quand elle était dans les parages. Il eut honte de la réaction qu'il avait eue en conjecturant que Sirius avait des sentiments amoureux pour Lily.
L'arrivée du professeur Garlic mit fin au fil de ses pensées. Hors d'haleine, elle entra dans la serre en faisant tournoyer sa baguette. Derrière sa haute stature, surgirent des choux mordeurs de Chine.
Quelques élèves grognèrent. Un élève de Poufsouffle, dont le nom échappait toujours à James, leva la main. Sans attendre que la parole lui fût donnée, il se plaignit :
- Professeur, on en est à notre troisième séance sur les choux mordeurs. On ne devrait pas plutôt étudier autre chose, afin d'être pleinement préparés pour nos BUSE ?
Le professeur Garlic secoua la tête et commença le cours sans tenir compte de la remarque de l'étudiant.
- Bonjour, jeune gens. Tout d'abord, j'aimerais m'excuser pour ce léger retard, j'ai eu quelques soucis avec un jeune plant de snargalouf.
Elle esquissa un sourire bienveillant.
- Comme vous l'avez tous remarqué, nous allons aujourd'hui, poursuivre notre travail sur les choux mordeurs de Chine. Je vais vous demander de vous répartir par groupes de trois autour d'un chou. Votre tâche consistera à me dresser un schéma de la plante. Ensuite vous écrirez un résumé sur ses caractéristiques, ses origines et son utilisation dans les différentes branches de la magie. Des questions ?
Personne ne répondit. L'élève qui s'était plaint se contenta de lever les yeux au ciel en fouillant dans son sac à la recherche d'un parchemin.
- Bien, déclara le professeur Garlic. Considérez ceci comme une préparation au BUSE Mr Shellman.
D'un geste, elle leur signifia de disposer, ce que les élèves firent sans gaieté de coeur. James et les autres se concertèrent du regard. Le travail demandé devait se faire en groupe de trois...
- Alors ? s'enquit Peter. Qui se sacrifie ?
Sirius ouvrit la bouche mais le professeur Garlic fut la plus rapide.
- J'ai failli oublier. Vous quatre, je ne veux pas vous voir ensemble.
- Ça tombe bien, on est censé travailler à trois. Peter...
- Pas si vite Potter, vous m'avez très bien comprise ! La serre numéro deux porte encore les vestiges de votre dernier travail de groupe.
A ce souvenir, ils éclatèrent de rire sauf Peter qui se rembrunit.
- Potter, vous travaillerez avec Laurel et Goujon.
James grimaça.
- Professeur, vous n'êtes pas sérieuse.
Elle lui répondit avec un regard noir. James broncha, balança son sac sur son épaule et s'avança vers une table libre où il fut rejoint par lesdits Laurel et Goujon. Il jeta un œil vers le fond de la salle. Les longs cheveux roux de Lily semblaient le narguer au loin.
- Je veux voir Pettigrow travailler avec Evans et MacDonald.
James étouffa un juron et fit passer son expression de colère pour une quinte de toux.
- Black, vous composerez avec Logg et Lufkin.
Sirius eut l'air de quelqu'un à qui l'on venait de donner une gifle.
- Professeur, je veux bien échanger avec James...
Elle se contenta de rouler des yeux.
- Quant à vous Lupin – et elle s'adressa à lui sur un ton mielleux – je vous laisse le loisir de vous trouver une équipe convenable.
Sur ce, elle s'éloigna pour aller réprimander Shellman. James vit Sirius s'approcher de la table de Lysandra Lufkin. Il la salua mais restait le plus loin possible d'elle. Quand elle regardait ailleurs, il en profitait pour arranger ses cheveux. Ses cils s'agitaient en chœur avec les mouvements de Lysandra. Quand elle se tournait sur sa droite ou sur sa gauche, Sirius faisait de même comme si son corps avait été relié au corps de Lysandra par un fil invisible. Plus tard, Sirius tendit la main vers le chou mordeur, comme Lysandra. Leurs mains se frôlèrent et leurs doigts restèrent enlacés pendant quelques secondes. Tous deux surpris, ils se séparèrent d'un bond, Sirius manquant même de renverser la table. Ils échangèrent un sourire gêné.
James les observa ainsi pendant un moment, jusqu'à ce que le professeur Garlic le rappelle à l'ordre, lui demandant si le chou mordeur s'étudierait tout seul. Affolé et refusant de répéter les évènements de la veille en Potions, il s'efforça de se concentrer sur ce que Goujon disait mais toutes ses pensées le ramenèrent vers Sirius et son béguin qui allait peut-être finalement l'aider dans sa conquête du cœur de Lily.